La région Lyonnaise est profondément attachée à la nourriture, à tel point que la ville de Lyon est considérée comme la « capitale gastronomique du monde ». Cette réputation remonte au 19e siècle, lorsque « les mères », de véritables cordons bleus, ont su placer la cuisine à un niveau inégalé dans les restaurants de l’époque appelés « bouchons ». Il faut dire aussi que cet essor a été largement favorisé par la position centrale de cette ville au carrefour de l’Europe et la richesse des produits du pays lyonnais.
Au moment de l’apéritif, on peut gouter aux « grattons », de la viande de porc grillée, ou se laisser tenter par quelques tranches de saucisson sec de la région, un « jésus » ou une « rosette ». En entrée, du « cervelas », c’est du saucisson à cuire garni de truffes ou de pistache. Son appellation provient de la cervelle qui fait partie des ingrédients qui le composent. Pour le plat de résistance, le choix ne manque pas. Par exemple, on peut essayer le « gras-double » à base de tripes, d’oignon, de persil, le tout poêlé et assaisonné de vinaigre, une « quenelle » préparée avec de la chapelure, de la viande de volaille ou de poisson servie avec une sauce béchamel, ou bien un « tablier de sapeur », un plat à base de viande de bœuf marinée et grillée. Pour finir cette carte, un fromage de la région, par exemple « une cervelle de canut » ou un « saint-marcellin », et un dessert, soit une tarte, des bugnes ou une religieuse avec du citron et des fraises.
Quant à la boisson, il y a la bière, mais surtout les vins. Par exemple du beaujolais, soit un cru haut de gamme comme un « Brouilly » un « Gamay » ou un « Chiroubles », ou bien un beaujolais-villages. Il est possible aussi de choisir l’un des vins des Côtes-du-rhône, ou un Pinot noir, gris ou blanc de Bourgogne.