Aujourd’hui, la région lyonnaise fait partie d’un ensemble territorial plus vaste, à savoir la « Région Auvergne-Rhône-Alpes ». Mais au-delà du découpage territorial, la position centrale de cette région en fait depuis toujours un carrefour incontournable entre l’Europe septentrionale et l’Europe méridionale. La région possède deux grands reliefs, le Massif central à l’ouest et les Alpes à l’est qui délimitent le sillon rhodanien, et deux cours d’eau majeurs : le Rhône et son affluent la Saône.
Lyon est une métropole économique très puissante. Déjà, à l’époque romaine cette ville était la capitale de la Gaule. La ville a périclité après la chute de l’Empire romain, et n’a repris de la vigueur qu’en 800 sous le règne de Charlemagne. Pendant la Renaissance, la ville a connu son âge d’or, et même failli reprendre sa position de capitale de la France sous François 1er.
Au 18e siècle, plus précisément en 1783, la ville assiste à la naissance du premier bateau à vapeur et de la montgolfière. La Fabrique lyonnaise développe la production de la soie, introduite à Lyon au 16e siècle, moteur de la croissance du commerce et du perfectionnement des arts graphiques. Cependant, malmenée par les révolutionnaires de 1789, la ville ne retrouve sa sérénité qu’après le passage de Napoléon en 1800, qui la rebâtit en envisageant d’y transférer sa capitale.
Au 19e siècle, Lyon est une ville industrielle prospère, notamment grâce à la production de la soie et à la croissance des transports. En effet, la voie ferrée reliant Lyon à Saint-Étienne est l’une des premières construites au monde. Lyon est alors une place bancaire de dimension mondiale qui rivalise avec Londres et New York, en particulier lorsqu’il s’agit du commerce des soieries.
Après la Seconde Guerre mondiale, la région Lyonnaise renoue avec la prospérité, notamment sous l’effet de l’essor des industries chimiques et de la construction automobile. Aujourd’hui, la ville aspire à renforcer son rôle de métropole européenne.